Chaleur provenant des eaux souterraines profondes : un nouveau potentiel dans le bassin de Baar
L'étude s'est concentrée sur la question suivante : combien de puits - les systèmes dits « doublets », peuvent être exploités pour les pompes à chaleur et le stockage saisonnier de chaleur sans que leur efficacité ne soit compromise ? À l'aide de simulations 3D et de différents scénarios d'utilisation, il a été possible de déterminer avec précision le potentiel techniquement exploitable.
Niveau phréatique et épaisseur de la nappe phréatique profonde avec périmètre d'étude.
Cette zone d'environ 10 km² dispose d'une nappe phréatique artésienne profonde qui se caractérise par des températures constantes et de faibles vitesses d'écoulement, conditions idéales pour une production d'énergie durable.
Exemple de modélisation thermique des eaux souterraines à l'aide d'un modèle 3D Box (les puits « doublets », composés d'un puits de prélèvement et d'un puits de restitution, sont représentés en jaune).
À l'aide de simulations 3D et d'un algorithme spécial, différents profils d'utilisation (par exemple, immeubles collectifs, bureaux, commerces) ont été testés. Les résultats montrent que, surtout en cas d'utilisation équilibrée, le potentiel existant peut être environ triplé sans dépasser les valeurs limites légales.
Représentation schématique du calcul du stockage et de la récupération de chaleur pour les utilisations bidirectionnelles...
...et recirculatives.
L'étude le confirme : les eaux souterraines profondes du bassin de Baar offrent un potentiel énergétique considérable qui pourrait à l'avenir contribuer de manière importante à l'approvisionnement régional en chaleur.
Vous trouverez plus de détails sur la méthodologie, la modélisation et les résultats dans le projet de référence sur notre site web.
